Ecole de la Viste : les parents d’élèves et la France insoumise vont faire les travaux d’entretien courant face à l’incompétence et le manque de réalisme de notre commune. Mme Casanova exprime que ces travaux n’ont pas été faits car une réhabilitation est prévue. Ce qui confirme la strategie immbiliere mauvaise et dangereuse qui consiste à ne faire aucun entretien courant et attendre une programmation de gros entretien. Une strategie immobilière qui peut etre utilisee dans le monde industriel (construction d’un entreprot pour une durée de vie progammee et budgetee sur 30 ans) mais en aucun cas pour des bâtiments publics qui plus est des écoles ! Ces parents ont raison de faire de l’ingérence ! Comment Mme Casanova peut dire que c’est un simple probleme de calendrier ! Ça fait des années que cette école se dégrade… c’est une honte Mme Casanova ! Au lieu de passer votre temps à remercier Mr Le Maire sur son action formidââble pour les écoles, vous sortiriez grandie en démissionnant … 22 ans de gestion …. et toujours les mêmes reponses : problème de calendrier, Marseille bashing et même la faute aux élèves qui sont mal éduqués……

¯\_(ツ)_/¯

#PPP #Ecole #Marseille #CoucouOnEstLà

Voici l’excellent article de Marsactu :

Des militants de la France insoumise lancent une cagnotte pour rénover une école publique

Face à la dégradation de l’école La Viste Bousquet dans le 15e arrondissement, des parents d’élèves ont décidé de se mobiliser. En cause : le retard des travaux de réhabilitation, prévus pour février 2019. Accompagnés d’un groupe d’action de la France insoumise, ces parents vont mener une action symbolique en repeignant les murs de l’école.

Gymnase de l’école La Viste ©AM

« Les parents d’élèves n’en peuvent plus, il faut des travaux avant la rentrée de septembre », lance Sébastien Delogu, dont la sa fille est scolarisée à l’école La Viste Bousquet, dans le 15e arrondissement. Pour remédier au mauvais état de l’école maternelle, un groupe d’action de la France insoumise, dont Sébastien Delogu fait partie, a décidé de prendre les devants et d’auto-organiser une « action solidaire ». Les 20 et 21 juillet prochains, les parents d’élèves, les habitants du quartier et les militants comptent repeindre eux-mêmes les murs tagués de l’école maternelle et du gymnase.

« Je ne veux pas qu’on me résume à mon militantisme. Aujourd’hui je me mobilise avant tout en tant que parent d’élève. On ne peut plus accepter ça pour nos enfants » explique Sébastien Delogu qui a lancé une « cagnotte solidaire » afin de récolter des fonds pour la rénovation de l’école. Objectif à atteindre : 5 000 euros. Aujourd’hui, elle comptabilise une centaine de participations et plus de 4 500 euros récoltés. Un vrai succès en seulement une petite dizaine de jours. Une somme qui doit permettre, comme l’indiquent les parents d’élèves sur la plateforme de financement participatif, de refaire les peintures de l’école maternelle et du gymnase, de faire des plantation, d’acheter des bancs, voire de changer le grillage qui présente des trous béants. « On va prouver à la Ville qu’avec un petit budget, on peut faire de très belles choses. Mais on ne manquera pas de leur envoyer la facture », explique Sébastien Delogu.

Une opération symbolique de ce que le mouvement de Jean-Luc Mélenchon veut instiller à Marseille : pallier les manques publiques par la mobilisation citoyenne. « Quand les parents organisent le financement « public » des écoles dans les quartiers… » tweete Raquel Garrido en partageant le lien de la cagnotte.

« EN FAIRE UN EXEMPLE NATIONAL »

Lorsqu’il fait visiter les abords de l’école, Sébastien Delogu est accompagné de Lise Maillard, l’assistante parlementaire de Jean-Luc Mélenchon. Le duo est très enthousiaste. Ils sont convaincus que cette « action citoyenne » sera une « réussite ». À supposer qu’elle puisse avoir lieu, car les murs à peindre se trouvent à l’intérieur de l’enceinte d’une école publique. Si l’accès est rendu possible par des trous dans la clôture, il n’est pas sûr que la municipalité laisse agir les militants. « Si des forces de police nous attendent vendredi, nous seront bien sûr obligés d’obtempérer », admet Sébastien Delogu, qui avoue à demi-mot qu’ils reviendront autant de fois que nécessaire pour se faire entendre.

« Il ne s’agit pas d’une simple action de communication coup de poing », assure Lise Maillard, qui milite aux côtés de Jean-Luc Mélenchon depuis 2012. « On ne va pas juste poser une pierre symbolique, on compte quand même repeindre toute une école », justifie-t-elle. Pourtant ce type d’action correspond pleinement au canevas militant annoncé l’an dernier. Lors des « Amfis d’été » de la France insoumise, elle déclarait à Marsactu « Jean-Luc Mélenchon a salué les initiatives d’auto-organisation propres à Marseille. L’idée pour la France insoumise, c’est de donner un coup de main. On essaye de se mettre au service de la société ». Objectif : alimenter le « cratère marseillais » prêt à exploser théorisé par le leader de la France insoumise. Lors de son premier bilan de mandat, le député a évoqué à plusieurs reprises le cas de La Viste. « On compte en faire un exemple national si c’est une réussite » conclut Lise Maillard.

RÉNOVATION À VENIR

Comme les images diffusées sur les réseaux sociaux le montrent, l’école maternelle est en piteux état. Mais est-elle réellement « abandonnée par la municipalité » comme le martèle Sébastien Delogu ? Interrogée par le journal 20 Minutes, Danielle Casanova, adjointe LR en charge de l’éducation, reconnaît que l’école n’est pas dans un état satisfaisant mais oppose une question de calendrier. Selon elle, il serait inopportun de réaliser des travaux cet été car une « restructuration » est programmée de longue date.

Le quartier de La Viste fait en effet l’objet d’un projet de rénovation urbaine (PRU) depuis 2011, dont l’un des objectifs est la requalification du groupe scolaire. Celle-ci comprend notamment la division du long bâtiment de béton en deux écoles, maternelle et élémentaire, pour en faciliter le fonctionnement, la création d’une nouvelle entrée qui débouchera sur un espace public aménagé rue Dourian, le remplacement des clôtures et la réfection complète des façades.

Perspectives du futur groupe scolaire ©i-LOT Architecture&MarseilleRénovationUrbaine
Perspectives du futur groupe scolaire ©i-LOT Architecture&MarseilleRénovationUrbaine

La requalification aurait même déjà débuté avec le remplacement début mars du grillage de l’école maternelle par des clôtures à barreaux et la pose d’une nouveau portail extérieur. L’école ne sera pas détruite car « le bâtiment en lui-même est correct, il faut juste le moderniser », explique Arlette Fructus, adjointe UDI en charge de la rénovation urbaine. Les enfants pourront ainsi poursuivre leur scolarité sur le site durant la phase de réhabilitation, les travaux se déroulant principalement durant les vacances scolaires. Mais pas tout de suite…

DÉCALAGE DE L’INFORMATION

Initialement prévus pour novembre 2018, les travaux débuteront in fine en février 2019 : « le permis de construire qui a été déposé n’a pas été obtenu car la Seramm a émis un avis négatif, cela retarde un peu la mise au point du dossier et décale le calendrier » explique Arlette Fructus. Pour les parents, ce délai n’est pas acceptable. « Il n’y a pas d’arrangement possible : les travaux doivent être effectués avant la rentrée prochaine »,affirme Sébastien Delogu.

Il dénonce en même temps le « silence de la mairie » : « nous on demande de la communication entre la municipalité et les citoyens« . Outre la question du calendrier, l’incompréhension se focalise sur la portée des travaux : si les deux niveaux du groupe scolaire sont concernés par l’effort d’embellissement, ce n’est semble-t-il pas le cas du gymnase attenant, ni terrain de sports abandonné.

Carte du groupe scolaire La Viste Bousquet ©NG
Carte du groupe scolaire La Viste Bousquet et tracé du chemin informel emprunté par les riverains ©NG

GRILLAGE TROUÉ ET CHEMIN INFORMEL

La tension se cristallise autour de la question du grillage qui menacerait directement la sécurité des enfants, selon les parents d’élèves. « C’est un vrai panier percé : n’importe quel inconnu peut s’introduire dans l’école » explique Sébastien Delogu. De nombreux trous existent en effet dans les grillages qui bordent l’enceinte du groupe scolaire et le portail à barreau installée début mars a déjà été forcé. Ce n’est pas le cas de l’école elle-même mais de la clôture extérieure qui permet l’accès au gymnase et à l’ancien terrain de sports. Et si le nouveau portail est cassé, c’est qu’il est sur le tracé d’un cheminement piéton informel.

Porte cassée de l'école maternelle La Viste Bousquet ©AM
Porte cassée de l’école maternelle La Viste Bousquet ©AM

En effet, de nombreux habitants passent par là pour accéder à l’avenue de La Viste depuis les bâtiments de la cité du même nom, un grand ensemble des années 1960 situé en contrebas, en évitant la rue Dourian. De grands trous dans les grillages permettent de rejoindre les deux côtés. Le chemin est d’autant plus emprunté que plus de la moitié des élèves de l’école élémentaire habiteraient dans les bâtiments de la cité voisine. Cet usage piéton était déjà signalé lors de la concertation réalisée par la Compagnie des rêves urbains en 2014 sur l’école La Viste Bousquet.

Trou dans le grillage près de l'entrée de l'école maternelle ©AM
Trou dans le grillage près de l’entrée de l’école maternelle ©AM

Ce chemin informel met en lumière un « besoin très fort d’avoir une liaison piétonne accessible à tous entre le bas et le haut du quartier de La Viste. L’aménagement de ce chemin et sa mise en sécurité pourrait aussi résoudre les problèmes d’intrusions dans l’enceinte de l’école », peut-on lire dans le diagnostic de la concertation menée par la Compagnie des rêves urbains. Cet usage quotidien questionne aussi directement la durabilité des travaux. Si le site n’est pas sécurisé avec des clôtures à barreaux sur l’ensemble des abords, il y a fort à parier que les grillages seront troués à nouveau. Du côté de Marseille rénovation urbaine, on reconnaît que cet enjeu doit être pris en compte : « il faut voir si on peut faire quelque chose car c’est assurément un usage du quartier ».

« Nous souhaitons que notre action puisse permettre de faire réagir la municipalité qui, nous l’espérons, changera le grillage avant la rentrée prochaine », explique Sébastien Delogu. Arlette Fructus s’est déjà engagée en ce sens. « S’il a un problème de sécurité, c’est évident qu’il faut intervenir. La sécurisation du grillage côté rue sera donc effectuée pour la rentrée prochaine« , assure-t-elle. Une manière de désamorcer par avance l’initiative du groupe d’action France insoumise qui risque de faire parler, une fois le souffle de la coupe du monde retombé. De quoi en tout cas inquiéter l’élue en charge de la rénovation urbaine : « On est déjà tous mobilisés sur la question. Maintenant j’espère que les Insoumis ne vont pas mettre la révolution là où justement on doit apaiser les parents d’élèves !